Au départ, cet article entendait se pencher sur l’agenda de Kris, le nouveau Country Manager pour la Belgique depuis le printemps 2021. Mais la conversation a rapidement pris une autre tournure et nous avons discuté de ce qui le passionne dans ce nouveau rôle et, surtout, de ce qui l’a fait évoluer personnellement et professionnellement sur le chemin qui l’y a mené.

Depuis quelques mois, Kris De Backer est à la tête de Triflex Belgique. Lorsque je l’invite à décrire sa semaine de travail dans les grandes lignes, il me répond que son agenda est moins prévisible que lorsqu’il était encore Sales Manager. À l’époque, il devait être au bureau tous les lundis, et il passait le reste de la semaine en rendez-vous et sur la route. Les choses ont changé aujourd’hui. Le lundi est toujours le Jour du Bureau, mais Kris ne se limite plus à un certain segment de l’entreprise, il veut à présent prendre le pouls de chaque département – c’est indispensable, puisqu'il est aujourd’hui le responsable en dernier ressort de tout le groupe.

C’est à ce moment que la conversation bascule. Son enthousiasme, la nuance dans sa réponse, montrent clairement que pour Kris, le lien avec les collègues est la base indispensable aux résultats. « Il y a dix ans, si vous me croisiez dans un couloir au bureau, vous pouviez immédiatement savoir de quelle humeur j’étais ce jour-là. Je suis plutôt direct et transparent de nature, et c’était vrai au travail aussi. Mais j’ai progressivement pris conscience que tout le monde n’a pas le même caractère que moi, et que mes réactions très directes étaient parfois perçues comme franchement abruptes », explique Kris. « Au fil des ans, j’ai appris à regarder dans le miroir en pleine conscience, à examiner l’impact de mon comportement sur mon entourage. Lorsque vous passez la porte du bureau le matin, votre attitude va aussi influencer l’ambiance générale. A fortiori si vous êtes le responsable. »

Nous constatons que Kris est un peu mal à l’aise avec des termes comme « chef » ou « supérieur ». Lui-même préfère le terme plus nuancé de « responsable en dernier ressort ». Nous n’avons pas besoin de demander pourquoi, Kris nous l’explique déjà.« Je trouve important, et très agréable d’ailleurs, d’être la personne de contact des différents départements. Pouvoir être un point d’ancrage, avec qui tous les membres de l’équipe savent qu’il est possible de discuter, c’est précieux. » Au lieu de tout diriger depuis sa tour d’ivoire, le plus-si-nouveau Country Manager préfère se déplacer entre les différents départements.

« J’aime beaucoup, le lundi matin, aller chez Sales, puis passer au service financier, discuter avec le service technique des nouveaux projets ou de ceux qui sont en cours, et d’aller bavarder avec le service Acquisitions. De temps en temps, je participe à une concertation chez Marketing, ou j’accompagne l’un des Business Development Managers à une visite chez un client. Cette diversité est rafraîchissante, mais elle est aussi nécessaire pour garder le contact avec chaque partie de notre équipe. Je trouve aussi essentiel que les collègues se sentent écoutés et soutenus, qu’ils sachent qu’ils ont la possibilité de s’épanouir et d’évoluer au sein de Triflex. Au final, c’est une question de confiance, à donner et à recevoir. »

Nous lui demandons si veiller à l’esprit d’équipe est tout naturel pour lui, ou s’il a développé ce talent sur le terrain (sans raccord et étanche, bien entendu !) chez Triflex. Kris nous répond que c’est en fait une combinaison des deux. « Gérer une équipe n’est pas une nouveauté pour moi : j’en avais déjà l’expérience comme coach de football et dans des fonctions précédentes. Et j’ai non seulement arrondi les angles les plus saillants de ma personnalité au fil des ans, mais j’ai aussi suivi activement des formations ces dernières années pour avoir un autre point de vue sur la manière d'interagir avec les collègues et les membres du personnel. C’est cette combinaison de facteurs qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui, tant sur le plan personnel que professionnel. »

Savons-nous à présent à quoi ressemble la semaine de travail de Kris ? Nous n’en avons toujours pas la moindre idée, mais nous savons par contre ce qu’il entend représenter pour l’entreprise. « Pouvoir discuter avec tout le monde, c’est vraiment enrichissant. Ça me fait découvrir une foule de nouvelles perspectives que je peux intégrer à ma propre vision. Et ça serait fantastique si, plus tard, certains collègues se rappelaient leur carrière chez Triflex et se disaient qu’ils ont quand même appris quelque chose de Kris », conclut-il en riant.

Devons-nous planifier une étude sur ce thème dans 30 ans ? Ce devra bien entendu être un lundi : c’est le Jour du Bureau.