Un enduit à froid et à pulvériser, lisse et approuvé, qui reste réfléchissant, et donc visible, sous la pluie et dans l’obscurité. Triflex lance cette innovation sur le marché. Fini le marquage par dot ou le crépi dans les zones où la réduction du bruit est une mission. À la place, un marquage silencieux et lisse, qui, grâce à un mélange de saupoudrage spécial, fait « briller » les microbilles de verre la nuit quand il pleut.

Hans Huijink est expert en marquage et nous explique la nouvelle application : «Ce qui est nouveau, c’est que nous avons développé un marquage routier lisse par enduit à froid, qui garantit également la visibilité lorsqu'il pleut la nuit. Ce marquage est saupoudré avec un mélange spécial de microbilles de verre et d'abrasifs de haute qualité, de sorte qu'il forme une ligne de marquage lisse et donc silencieuse, en plus de répondre aux exigences de visibilité d’un marquage de Type II : le marquage est également visible quand il pleut la nuit. Le mélange de saupoudrage soigneusement mélangé avec des microbilles de verre et des agents antidérapants crée une dynamique dans l’évacuation de l’eau de pluie, qui permet à une partie des billes de continuer à réfléchir la lumière des phares.»

Moins d'émissions de CO₂

Le domaine du marquage routier se développe rapidement, explique M. Huijink. Il cite par exemple l’enduit à chaud (appliqué à chaud), le matériau le plus couramment appliqué à l'heure actuelle, et l’enduit à froid, de plus en plus utilisé en raison de sa meilleure durabilité, de sa fonctionnalité plus élevée, mais aussi en raison de sa méthode d'application ne nécessitant pas – contrairement à l’enduit à chaud – de le chauffer. Ce qui permet de réduire les émissions de CO₂. De plus, il existe de nouveaux développements dans la catégorie des marquages de Type II. Ce sont des marquages routiers avec une «meilleure visibilité nocturne sur sol mouillé».

«La plupart des marquages routiers appartiennent encore à la catégorie de Type I. Il s’agit d'une application lisse de peinture, par enduit à froid ou à chaud, avec un effet réfléchissant la lumière grâce à l'utilisation de ‘microbilles de verre’. Ces marquages garantissent la visibilité de jour et de nuit, mais pas lorsqu’il pleut pendant la nuit», explique M. Huijink.

Il ajoute : «Les microbilles de verre sont des sortes de lentilles qui renvoient la lumière des phares pour que le conducteur puisse voir le marquage. C’est ce que l’on appelle la rétro-réflexion. Dans un marquage routier lisse traditionnel, les microbilles de verre se recouvrent d'une couche d'eau lorsqu'il pleut et, dans l’obscurité, la lumière des phares est réfléchie par l’effet miroir. Les marquages sont donc à peine visibles pour les conducteurs.»

Quand il pleut dans l'obscurité

Les marquages de Type II réfléchissent également lorsqu’il pleut dans l'obscurité. Les marquages routiers traditionnels de Type II sont très profilés et grossièrement structurés, souvent sous la forme d’un marquage par dot ou d’un crépi. M. Huijink explique : « En raison du profil (surélevé), l’eau de pluie est évacuée et une partie des microbilles de verre reste “au-dessus de l’eau” et peut ainsi rétro-refléter efficacement. Les marquages de Type II sont en plein essor car ils restent visibles en toutes circonstances, et surtout lorsque l'on en a le plus besoin : quand il pleut dans l'obscurité. »

Réduction du bruit

« Un inconvénient du marquage de Type II de première génération est le bruit généré lorsqu’un véhicule roule dessus. Cela entraîne des nuisances sonores pour les environs », souligne Huijink. « La nouvelle génération de marquages de Type II ressemble donc aux marquages traditionnels lisses de Type I, mais présente les avantages du Type II. » Il ajoute : « Chez nos voisins du Nord, de plus en plus d’administrations routières optent pour un revêtement routier antibruit. Si l’on applique ensuite un marquage structuré (première génération de Type II), ce marquage cause du bruit et les efforts de réduction du bruit sont en partie balayés. »